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15 août 2004
Les défis et mystères de la Route du Nord

Nous avons passé la nuit à la halte Boisrobert. Ce matin, un chien que nous prenons d'abord pour un loup, vient jouer avec nous. Nous avons des voisins qui sont arrivés tard hier soir.

Il y a un campement autochtone qui semble désert. Nous profitons de l'occasion pour aller le voir de plus près.

Des plumes d'oiseaux à l'intérieur du campement.

Pour le feu de la St-Jean?


Un collier en crânes d'animaux a attiré notre attention.

Aujourd'hui, c'est la Blonde qui conduit. On ne peut pas aller vite sur la route du Nord, elle en profite donc pour se «dérouiller» un peu. Il faut être très prudent aussi, car les gros camions, sur cette route de gravier, en déplacent de l'air!

La route est longue et difficile, mais il y a quand même de très belles haltes. Le paysage continue de changer, on a l'impression que c'est encore plus aride par ici.

Près d'une cinquantaine de feux de forêt surviennent chaque été sur le territoire de la Baie James.

Les rapides de la rivière Rupert.


Le Chum...

...et la Blonde, à la halte du Km 238.

Après des heures à respirer de la poussière, nous arrivons à Chibougamau en fin d'après-midi, bien contents de nous. La Malibu n'a pas trop de dégâts, même si on sent qu'on l'a fait vieillir de quelques années.

On s'installe au camping de Chibougamau dans un beau petit coin près d'un lac. À l'accueil, un couple de touriste étrangers s'informe avant d'entreprendre la route du Nord. La préposée leur déconseille de faire ce chemin la nuit. On se demande toujours s'ils ont réussi à s'en sortir et surtout, s'ils ont vu leurs fameuses «aurora borealis»!