8 août 2004
Baie James, here we are!
Nous quittons l'Abitibi-Témiscamingue pour entrer dans la municipalité de la Baie James, la plus grande municipalité au monde!
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La Blonde est heureuse d'être à la Baie James.
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Le Chum est heureux d'être à la Baie James. |
D'après le guide touristique, nous ne pouvions pas manquer d'aller faire un tour dans le secteur de Beaucanton, Val-Paradis et Villebois. Plusieurs endroits enchanteurs devaient nous y attendre. Pourtant, le Chum et la Blonde tournèrent en rond pendant tout l'après-midi et furent bien déçus d'avoir fait un détour d'une journée pour les visiter. Les villages sont minuscules et on ne retrouve presque aucune indication concernant les attraits. Quelques routes sont pratiquement impossibles à faire en voiture durant l'été (Club Funski) et même les habitants du coin semblaient surpris de voir des touristes chez eux (avec raison)!
Le Camping de Beaucanton situé près du Lac Pajegasque est le seul camping dans les alentours. C'est un endroit populaire et très festif durant la fin de semaine. Quelle ne fut pas notre déception de voir un camping rempli de roulottes, sans aucun coin d'ombre et pas une seule tente! Malheureusement, nous n'avions rien trouvé de mieux ailleurs et il nous fallait se contenter de ça.
Le Chum s'occupe de négocier un prix raisonnable et un endroit plus calme pour notre tente. La propriétaire, après avoir soupiré et rouspété un bon coup, nous envoie, pour la moitié du prix, dans le parking, sur un pit de sable. C'est pas fort, mais au moins on a un peu plus de tranquilité.
La Blonde est maintenant complètement malade et la chaude température de l'après-midi (30°C) n'a rien amélioré. Il y a un beau lac et le Chum en profite pour faire une baignade au soleil couchant. La Blonde aimerait y aller aussi...
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Le Chum au soleil couchant.
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Profite de la chaleur Chum! |
9 août 2004
Sur les traces du feu...
Une autre nuit de souffrance pour la Blonde. Le Chum commence à se demander si on peut poursuivre le voyage comme prévu. Avant de quitter ce maudit camping, nous essayons d'entrer dans le bloc sanitaire, mais tout est barré. Nous apprenons alors qu'il nous faut une clef pour y avoir accès et que la dame du camping n'a pas cru nécessaire de nous la fournir. On n'est pas content du tout. Heureusement qu'un gentil campeur nous fait entrer.
Après une bonne douche, nous partons pour aller voir le brûlis de Val-Paradis. On espère pouvoir déjeuner dans le village. Surprise, il n'y a qu'un restaurant et il est fermé le lundi. Faut croire qu'on n'a vraiment pas de chance...
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Le grand brûlis de Val-Paradis (1997). |
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Régénération d'une forêt après le feu. |
De Val-Paradis, nous retournons sur nos pas vers La Sarre. La Blonde ne s'endure plus et veut, contre toutes ses convictions, aller à la pharmacie se trouver des médicaments qui diminueront sa fièvre et lui permettront de poursuivre le voyage. La Sarre nous accueille donc avec son Sudafed Sinus Plus et sa bonne soupe poulet et nouilles. Merci!
Nous poursuivons notre chemin sur une route de terre (N-812) qui nous mènera à Matagami dans quelques heures. Que l'aventure continue...
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